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L'acteur

Gary Garnier-Guisgand dans la cour des grands

Gary Garnier-Guisgand est un parieur fou. N’y voyez pas là une connotation négative, que du contraire ! Il s’agit d’un véritable entrepreneur : faiseur de rêves pour les plus petits, créateur d’emplois pour les plus grands. Ancien cadre dans l’industrie, ce père de famille de 35 ans s’est associé à ses amis d’enfance Nicolas et Dimitri pour créer KidyWolf, une marque de jouets Made in Belgium !

Trois cadres, bien installés, qui décident de tout arrêter pour se lancer dans le jouet, pari risqué, non ?

Et pourquoi pas ! D’une certaine manière c’était à ce moment-là et pas un autre. Nicolas, Dimitri et moi étions, en 2019, chacun dans des carrières respectives qui nous réussissaient plutôt bien. Si nous avions attendu 5 ou 6 ans de plus, l’acquis aurait été plus difficile à quitter. Nous sommes partis sur un coup de tête, un soir, en pleine discussion en cuisine. Un point important et dont nous sommes très fiers, c’est que nous avons démarré et fonctionnons encore aujourd’hui avec des fonds propres.

 

Vos enfants, source d’inspiration ?

Disons qu’ils étaient le dénominateur commun entre nous. Quand nous cherchions des jouets pour nos enfants, nous nous rendions compte que l’offre ne nous convenait pas. Pourquoi les enfants n’auraient-ils pas droit d’avoir un jouet qui soit d’abord un bel objet ? Notre volonté était aussi d’apporter une fonctionnalité qui soit amusante ou éducative. En alliant ces deux axes principaux, nous avons lancé Kidywolf. Kidy évoque l’aspect design et fun de nos jouets, Wolf rappelle le côté meute et tolérant de l’enfance.

 

Un mot sur la distribution de vos jouets ?

Nous sommes principalement présents dans les magasins de jouets indépendants, concept-store et dans quelques grands groupes. Au niveau belge, nous sommes bien implantés, dans plus de 160 points de vente. Nous sommes également présents en France, au Luxembourg, en Espagne, au Portugal, en Suisse, au Danemark, en Suède… On vient d’ouvrir les Pays-Bas… bref, près de 16 pays. Nous sommes aussi présents en Afrique et en Asie. Cependant, il faut différencier les pays dans lesquels nous avons une représentation directe des pays dans lesquels on vend, c’est-à-dire avec représentation stratégique commerciale.

 

Quelle est la gamme KidyWolf aujourd’hui ?

Nous disposons d’une trentaine de produits. Notre objectif est d’accroitre la gamme de 10 à 15 nouveaux produits par an. Tout dépendra aussi de l’investissement dans chaque produit. Certains jouets demandent beaucoup plus d’investissements, et je rappelle que nous faisons tout en fonds propres. Notre but ? Pouvoir offrir quelque chose qui soit accessible au plus grand nombre avec une qualité ultra premium. On n’est pas là pour fabriquer des jouets à 200, 300, 400 euros. Notre gage de qualité ? Nos propres enfants âgés de 4 mois à 7 ans utilisent tous les objets KidyWolf à la maison.

 

Comment protégez-vous votre marque ?

 Toutes nos créations sont protégées. On protège nos moules, nos dessins, … Il y a une différence entre la protection du design et la protection brevet. Dans les mois à venir, nous déposerons d’ailleurs des brevets puisque nous travaillons sur des concepts complétement novateurs.

 

Visez-vous les écoles et autres organismes par le biais de projets éducatifs ?

D’une certaine manière, oui. Le KidyCalendar, par exemple, est un de nos projets éducatifs Made in Belgium. On a participé au salon EDUC à Marche-en-Famenne pour sonder le marché éducatif, connaître les ressentis des professeurs ou directeurs d’école par rapport à la marque. Autre exemple, le KidyRobot, qui est un baffle. Les professeurs l’ont trouvé intéressant. Grâce à lui, on peut animer un moment avec les enfants en mettant une chanson et en les faisant danser autour du robot, sur ses mouvements. On est sur une communication, un échange, une aventure qu’on peut partager avec autrui. On arrive donc sur un nouvel aspect éducatif. Si des acteurs du monde de l’éducation souhaitent en parler avec nous, nous sommes bien sûr intéressés !

 

Votre carnet de commandes dépend beaucoup des fêtes ?

Oui, et on est en plein dedans. On fait plus de 50% de chiffre d’affaires entre septembre et décembre. On fonctionne avec des grands moments : il y a Pâques, les semaines qui précèdent les vacances d’été, les vacances, la période « back to school » à la fin août et enfin les fêtes de fin d’année. En cette période, nous augmentons nos effectifs pour atteindre une dizaine de collaborateurs ici dans les bureaux. On a investi dans ces ressources humaines en priorité car c’est la meilleure stratégie pour éviter les retards, et c’est donc positif pour notre chiffre d’affaires. Avec plusieurs équivalent temps plein et des profils aussi divers que variés, nous contribuons à la création d’emplois et de cela aussi, nous sommes très fiers !

 

 

 

 

 

 

 

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