Ministre des Médias, des Sports, de la Simplification administrative et de la Fonction publique, Jacqueline Galant siège à la fois au gouvernement wallon et au gouvernement de la FWB. Mais ses fonctions ne l’empêchent pas de rester attachée à ses racines.
à Jurbise, où elle a grandi et dont elle est Bourgmestre depuis 25 ans, elle cultive toujours cette authenticité qui la définit. Rencontre au parc Pairi Daiza, un lieu symbolique où elle aime partager des moments privilégiés avec son fils Moïse.
Un parc, un rêve éveillé
« J’adore le parc, je trouve que c’est extraordinaire ce que Éric Domb a pu faire ici dans la région. C’est une vraie fierté pour nous hennuyers », confie Jacqueline Galant. Pour elle, Pairi Daiza représente bien plus qu’une attraction touristique : « On a l’impression de voyager à travers le monde. Eric Domb nous y fait vivre ses rêves. Pairi Daiza, c’est la preuve que la Wallonie est une terre d’entrepreneurs. Notre mission doit être de leur simplifier la vie pour qu’ils puissent créer », explique-t-elle. « Je vais partager un petit secret avec vous : je viens toujours ici le jour du réveillon de Noël. Il n’y a personne ce jour-là. C’est devenu une tradition familiale ».
A Pairi Daiza, son fils Moïse participe régulièrement à des stages qui permettent aux enfants de soigner les animaux ou de les nourrir. Des expériences marquantes pour l’enfant : « À chaque fois, il revient avec des étoiles dans les yeux. C’est important pour moi que mon fils soit en contact avec les animaux, c’est une école de vie », dit-elle.
Une vie au contact des gens
A l’âge de son fils, Jacqueline Galant sillonnait déjà sa commune avec son papa. « Mon papa a été Bourgmestre de Jurbise. Quand il ne l’a plus été, c’est moi qui le suis devenue. Mais je n’ai jamais été une fille à papa : je me suis construite seule, j’ai gravi les échelons toute seule, je suis tombée toute seule et je me suis relevée toute seule », raconte-t-elle. Cette immersion précoce a façonné sa personnalité. Enfant, on la surnommait « le petit mayeur » car elle accompagnait toujours son papa partout.
« Malgré que je sois ministre, je reste très proche des gens »
Dans sa commune de Jurbise, le folklore occupe une place centrale. Le lundi de Pentecôte est sacré : c’est le Rallye d’Herchies, une course à vélo. où toute la commune se retrouve dans son jardin pour un petit déjeuner. « Malgré que je sois ministre, je reste très proche des gens, c’est ce qui vous permet de faire de la vraie politique : à leur service ! Les habitants de Jurbise sont connus pour deux choses : ce sont des travailleurs et ce sont des guindailleurs », raconte-t-elle.
Son authenticité se manifeste au quotidien : « Le samedi quand je vais faire mes courses, je ne suis pas coiffée et je sors en Birkenstock, mais les gens s’en foutent parce que c’est moi : ils me connaissent depuis toujours, je suis une femme parmi d’autres ».
Les mêmes valeurs, de génération en génération
Les valeurs du travail et du respect ont été au centre de l’éducation de Jacqueline Galant. Ce sont aujourd’hui des valeurs qu’elle transmet à son fils. « Je lui dis souvent qu’on ne peut pas être aimé part tout le monde et qu’il ne faut pas tenter de l’être. L’important, c’est de rester soi-même et d’être à l’aise avec ce qu’on fait et qui on est, tout en respectant chacun ».
Pour équilibrer sa vie professionnelle, elle a trouvé deux exutoires. La course à pied d’abord : « J’ai commencé comme beaucoup pendant le Covid », se souvient-elle. « Aujourd’hui suis membre du club Ercies Run. J’apprécie ces moments durant lesquels je me vide l’esprit, ça fait du bien même si j’aimerais courir plus souvent ». La pâtisserie avec son fils constitue son second refuge : « Notre spécialité, c’est la tarte à la rhubarbe. Je vous garantis qu’elle est excellente. La recette m’a été transmise par l’arrière-grand-mère de mon fils ».
