Délibérément provocatrice, la question agite la sphère médiatique depuis plusieurs mois. Mais ces critiques dissimulent mal un agenda politique destiné à déstabiliser le seul parti francophone qui ne soit pas de gauche. Car le MR n’a jamais renié ses fondamentaux.
Georges-Louis Bouchez en a fait un des axes principaux de sa communication depuis son accession à la présidence du MR : il est « fier d’être libéral ». Le mot libéral était pourtant quasiment devenu un gros mot ces dernières années. Georges-Louis Bouchez parle d’ailleurs d’un libéralisme décomplexé. Il s’agit ici d’exprimer clairement ses convictions, d’être honnête avec les citoyens et d’éviter les postures opportunistes. En effet, aujourd’hui, toute une partie de la population estime qu’elle n’a plus voix au chapitre et que son avis ne compte plus. Le risque est grand qu’elle se tourne vers des partis extrémistes, de gauche ou de droite. Pour le MR, il est donc important de se montrer à l’écoute et d’agir concrètement pour insuffler de véritables changements et ramener ces personnes dans le champ démocratique. Ce message clairement affirmé fonctionne. Ces derniers mois, le messages positifs affluent vers le MR, la participation à ses congrès est importante et le nombre de nouvelles adhésions est en forte hausse. Ne dit-on pas que l’on est plus séduisant quand on est bien dans sa peau ?
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