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Portrait

Adrien Dolimont – Le sport, une histoire de famille

Le Ministre wallon du Budget est un féru de sport. Celui qui fut, à 18 ans, le plus jeune échevin du pays revient, non sans nostalgie, sur sa passion pour le sport, ses exploits et ses souvenirs, des bébés nageurs jusqu’aux championnats de Belgique de triathlon. Il nous reçoit à Namur, dans son cabinet.

Vos parents disent que vous saviez nager avant de marcher…

Pour le coup, je n’étais pas là pour en attester, je ne m’en souviens plus. Je suis donc bien obligé de les croire (rires). La natation a été mon tout premier sport. Issu d’une famille nombreuse, j’ai deux grands frères, moi je suis le troisième garçon et derrière moi il y a ma petite sœur. Tous les garçons de la maison ont fait les mêmes sports. C’est en voyant les plus grands faire, lorsque mes parents me baladaient, que j’ai été amené à suivre cette route. Le sport a fait et fait partie intégrante de mon éducation et de celle que j’inculque à mon fils.

“ J’ai été champion du Hainaut en natation „

Dans l’ordre, quels ont été les sports pratiqués ?

J’ai commencé en tant que bébé nageur puis j’ai fait de la compétition en bassin jusque 12 ans, je suis même allé faire les jeux de Montréal, une sorte de jeux olympiques
en bassin, c’est un beau souvenir. Ensuite est arrivé l’athlétisme avec mon grand frère. Je faisais beaucoup de courses de cross-country, j’étais plutôt un coureur de demi-fond. Ensuite, mon frère a commencé le triathlon, je l’ai suivi. Vous savez, dans une famille nombreuse, la logistique est importante : tous les garçons au même sport, c’était bien plus simple pour mes parents. Bon… ma petite sœur était l’exception, elle a toujours eu la chance de choisir ses sports, sûrement parce que c’était la petite dernière, c’est toujours plus facile (rires) ! L’un de mes derniers gros engagements sportifs était à l’université. Durant une saison, j’ai été l’entraineur de l’équipe de football du campus.

Et au niveau du palmarès ?

J’ai été champion du Hainaut en natation. À la suite de ce titre, j’ai été sélectionné pour les championnats de Belgique de natation à Mol, en bassin d’extérieur. D’ailleurs, pour la petite anecdote, pour être sélectionné pour ces championnats, il fallait effectuer un temps chrono spécifique. A l’époque, j’étais déjà champion mais ce n’est pas pour autant que j’étais sélectionné, contraint par le chrono. A la fin de la compétition, j’avais conscience de ne pas avoir été bon, j’avais été vraiment mauvais. J’étais au-delà du timing autorisé. Le hic, c’est que quand on effectue un temps supérieur au temps d’accès, le club doit s’acquitter d’une amende et c’est ce qu’il s’est passé, de ma faute. J’étais fâché car, pour le coup, c’était surtout un problème de gestion du stress.
Furieux, l’après-midi, en compétition de natation en eau libre, j’ai tout donné, de rage. Je voulais la gagner, ce fut chose faite !  Pour continuer avec mon palmarès, j’ai aussi fait troisième au championnat de Belgique de triathlon en catégorie d’âge.

Quelle serait votre définition du sport ?

Il y a à la fois l’aspect compétition et l’aspect partage. Exemple : j’ai fait beaucoup de sports individuels, c’était donc aller au-delà de ses limites, ce que j’aimais. En cyclisme, cependant, j’étais prêt à me mettre à terre pour un collègue. L’entraide, les valeurs collectives, le partage des mêmes douleurs, l’envie de se dépasser sont des éléments importants pour moi. Il m’est arrivé plusieurs fois de voir un ami dans la difficulté, c’est à ce moment-là qu’on le motive, qu’on le pousse.

“ Dans le sport, il y a un respect énorme entre tout le monde, ce qui n’est pas forcément le cas en politique. „

 

 

 

A quel sport assimilez-vous la politique ? Plutôt collectif ou individuel ?

Un sport collectif ! Tout seul, on ne va nulle part, ça me parait clair. Comme dans tous les sports, il y a des leaders et puis il y a les équipes derrière. Heureusement qu’elles sont là ! Cela nous permet d’aller beaucoup plus loin. Si la politique devait être un sport, mmm… de la boxe (rires) ? Plus sérieusement, je dirais un sport d’équipe. Le rugby
peut-être ? Mais tout le monde n’a pas les mêmes valeurs. Dans le sport, il y a un respect énorme entre tout le monde, ce qui n’est pas forcément le cas en politique.

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