Valérie De Bue aime sortir des sentiers battus ! La Ministre wallonne de la Fonction publique, du Tourisme, du Patrimoine
et de la Sécurité routière flâne le dimanche matin sur les chemins wallons en compagnie de son mari et de son chien.
Pour elle, la promenade est synonyme de déconnexion.
La promenade a une place importante dans votre vie ?
J’ai toujours aimé me promener. J’avoue que depuis quelques années, j’en ressens le besoin. En devenant ministre, je me suis dit : « Valérie, tu dois t’accorder des espaces de respirations ». Ces moments plus personnels et familiaux me permettent de tenir le coup, d’être une bonne marathonienne et d’avoir la même énergie tout au long de l’année.
Je marche le dimanche matin, souvent en Brabant wallon. Mon mari, mon chien – une Golden retriever âgée d’un an et dont la moyenne de marche est de 8/10 km (rires) – et moi avons commencé à faire les marches ADEPS grâce à un couple d’amis. C’est un moment de régénération complète, un bon bol d’oxygène. Il y a cette sensation de faire le vide et de retrouver une énergie positive par le contact avec la nature, les discussions, …
Au-delà de ce moment de respiration, j’ai redécouvert – puisque j’habite nivelles depuis 1997 – mon Brabant wallon d’une toute autre façon. Maintenant, j’ai envie d’aller beaucoup plus loin.
Les ballades, ce n’est pas que pour les plus de 50 ans !
Marcher a donc une vertu un peu mystique ? Abstraite ?
Oui, en quelque sorte. Nous avons des discussions apaisées, c’est un moment d’échange privilégié entre nous, les autres et la nature. On prend le temps d’écouter les bruits inhérents à l’environnement dans lequel nous sommes. On pose un regard différent sur ce qui nous entoure aussi. C’est un bon moment pour analyser nos paysages et notre société.
Parmi les marcheurs, il y a deux écoles : celles et ceux qui privilégient les moyens modernes comme les applications de tous types qui tracent les chemins, calculent nos parcours etc… puis celles et ceux qui préfèrent le papier, la traditionnelle carte, le livre. Les professionnels du tourisme me le disent : le papier reste incontournable ! A titre personnel, je trouve qu’avec une carte, l’évasion est plus forte. Cependant, les deux offres se valent et ont le mérite d’exister. Il est vrai qu’avec le GSM, la connexion est permanente et la déconnexion inexistante. Grâce à cela, j’ai cependant découvert aussi toute une série d’applications. Je ne recherche pas la performance, et ce ne sont pas forcément les plus longues balades qui sont les plus marquantes : c’est le moment et la manière dont on le vit.
Je trouve qu’avec une carte, l’évasion est plus forte
Avant d’être ministre, les balades n’étaient pas trop votre truc ?
Ah si, j’aimais tout autant me balader ! Ce ne sont pas mes compétences actuelles qui m’ont donné envie d’aller marcher. Depuis toute petite, j’ai ce goût pour la découverte, plus particulièrement en automne, une de mes saisons préférées. Les couleurs sont magnifiques. Cela dit, je n’ai jamais été une grande sportive. Ce qui me plaît par-dessus tout dans le fait de marcher, c’est de prendre le temps.
Finalement, c’est dans son propre environnement qu’on apprend à (re)découvrir les choses d’un autre point de vue, ce qui à mon sens est une nouvelle facette du tourisme.
On dit parfois de la balade qu’elle est destinée à une certaine génération et que ce n’est pas vraiment du sport…
Pourtant, c’est une activité physique. A l’avenir, j’aimerais m’inscrire dans un club dans le but que ma marche devienne plus sportive mais aussi afin de prendre conscience de l’impact de certains mouvements.
Concernant le public, il y a énormément de promeneurs de tous âges, beaucoup de familles. Je suis étonnée par la variété du public présent sur les sentiers. Les balades, ce n’est pas que pour les plus de 50 ans !
Dans le cadre de mes fonctions ministérielles, je tente maintenant de faciliter l’accès à cette pratique. On a beaucoup travaillé sur le balisage, pour le rendre plus lisible, plus homogène. Par mon travail, j’essaye de faire ressentir au mieux le sentiment d’appartenance et de fierté au territoire wallon.
Bonus vidéo
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